FAIRE UN ETAT DES LIEUX DE VOS PATHOLOGIES
- Avant toute démarche, faire une auto analyse de vos besoins en partant de vos "pathologies fortes", et antécédents
Le site MySofie est très intéressant et vous permet de récupérer vos remboursements de santé et de les classer par catégories & pathologies ( une partie du site est gratuite )
LES GARANTIES INDISPENSABLES
- Hospitalisation (les dépassements d’honoraires, que ce soit pour les consultations pré ou post-opératoires ou pour ceux demandés par le chirurgien ou l’anesthésiste pour l’intervention elle-même, sans oublier les frais pour chambre individuelle qui font très vite grimper la note). N'oublions pas que ces coûts sont les plus importants à prendre en compte dans votre couverture santé.
- Médecine de ville ( médecin traitant, radios et médecins spécialisées.... )
LES GARANTIES OPTIONNELLES ( en fonction de vos pathologies )
- Appareillage auditif, équipements optiques et prothèses dentaires (sauf si les offres 100 % santé vous conviennent, ces postes étant peu couverts par l’assurance maladie), et seulement si vos besoins touchent ces domaines là.
- Chirurgie réfractive des yeux, soins de pédicure et éventuellement vaccins « exotiques » si vous voyagez (non pris en charge par l’assurance maladie).
- Thérapies alternatives (acupuncteur, ergothérapeute, ostéopathe…).
- Prestations d’assistance (aide-ménagère, garde d’animaux…) en cas de maladie grave, d’immobilisation à domicile ou d’hospitalisation.
- Accès sans aucune avance de frais à un certain nombre de téléconsultations médicales gratuites, avec des généralistes ou des spécialistes.
- Accès à des réseaux de soins en optique, dentaire et audio (prix souvent plus bas car négociés et remboursements parfois plus élevés, donc moins de reste à charge).
- Forfaits (ou bonus) de remboursements qui augmentent au fil du temps pour vous inciter à ne pas changer de contrat.
LA RÉGLEMENTATION
Les salariés
Les salariés qui bénéficient d’un contrat santé collectif jusqu’à leur date de départ en retraite peuvent le souscrire à titre individuel : ils doivent en faire la demande à l’organisme assureur au plus tard dans les 6 mois à compter de leur départ de l’entreprise (article 4, loi n° 89-1009 du 31/12/1989). Les garanties restent identiques et l’augmentation de la prime de base – c’est-à-dire hors participation de l’employeur – est lissée dans le temps (1).
Pour une cotisation de base de 100 €/mois par exemple, avec une participation minimale de moitié de l’employeur, un salarié qui payait 50 €/mois va ainsi payer son contrat 100 €/mois la première année de sa retraite, 125 €/mois la deuxième année et 150 € la troisième année, sachant qu’au-delà, la hausse n’est plus plafonnée.
Les ayants droit des ex-salariés
Si la hausse est plafonnée à 50 % sur 3 ans pour l’ex-salarié, elle ne l’est pas pour son conjoint ou pour les autres ayants droit (enfants…), même si ceux-ci étaient auparavant couverts par le contrat collectif.
Les retraités
Un retraité peut bénéficier, gratuitement ou contre une cotisation modeste, de la Complémentaire santé solidaire (qui a remplacé la CMU-C et l’ACS), si le total de ses ressources (pensions de retraite + autres revenus éventuels) est peu élevé.
Comme toute autre personne, un retraité peut désormais changer facilement de contrat santé individuel. Il peut le faire y compris s’il est gravement malade, puisque la réglementation des contrats « responsables et solidaires », qui constituent aujourd’hui la quasi-totalité des contrats du marché, interdit tout questionnaire de santé préalable à la souscription et toute tarification en fonction du « risque » médical que représente potentiellement chaque futur assuré.
Sachez que certaines mutuelles ont des conditions d'âge et de localisation géographique pour calculer une cotisation santé.
LES POINTS DE VIGILANCE
Prolonger la complémentaire santé de son employeur n’est pas toujours intéressant. De nombreuses garanties deviennent inutiles (forfait maternité, orthodontie pour les moins de 16 ans, forfait contraceptifs oraux…) alors qu’elles continuent à faire partie du contrat, donc à coûter.
Parallèlement, de nombreuses autres garanties deviennent indispensables (cure thermale, appareillage auditif…) alors qu’elles ne font pas forcément partie du contrat initial ou peuvent comporter des prises en charge plus limitées que celles que l’on peut trouver dans des contrats individuels dédiés à un public senior.
Certaines pathologies lourdes passé un certain âge sont prises en charge à 100% par la Sécurité Sociale ( exemple passé 70 ans).
Bien penser à adapter les options de votre mutuelle à ce moment là.
Pour garder leurs clients, de plus en plus d’assureurs santé proposent des suppléments de garantie ou « bonus » dont le principe est intéressant puisqu’il consiste à majorer les remboursements qui vous seront versés sur certains postes de soins couteux (optique, dentaire… hors 100 % santé).
Cette pratique commerciale se déclenche généralement en deux temps : au terme des deux premières années d’assurance, puis souvent au terme de la 4e année d’assurance, ce qui impose une fidélité certaine à l’assureur, pour ne pas dire un immobilisme certain… Mais elle permet aussi de minorer le reste à charge, tout en conservant le niveau de garanties choisi à l’origine.
Le volet assistance des contrats santé ne consiste pas à vous rembourser de vos dépenses de soins, mais à vous apporter du confort sous forme de prestations, lors d’une période difficile. Selon les assureurs santé, le périmètre de ces prestations est plus ou moins important, ce qui peut faire la différence. Sans oublier que plus on avance en âge, plus ces prestations d’assistance peuvent devenir pertinentes.
Certains contrats comportent encore des limites d’âge au-delà desquelles il n’est plus possible d’adhérer.
Celles-ci peuvent démarrer à 70 ou 75 ans. Tous ceux qui choisissent de se passer d’une complémentaire santé pour des questions financières, ne serait-ce que temporairement, doivent en tenir compte.
Sources ( Que Choisir : Mutuelles pour les Retraités )